Espaces de travail : une approche systémique de la sécurité

Face au déploiement des campagnes de vaccination et à d’autres facteurs impactant la pandémie de coronavirus, les entreprises du monde entier se demandent à quelle date et selon quelles modalités elles organiseront le retour de leurs employés. Lorsque ces derniers reprendront effectivement le chemin du bureau, ils accorderont une grande importance à plusieurs critères de sécurité, ils citent ainsi la qualité de l’air et le respect des protocoles définis parmi leurs principales exigences. Les environnements de travail sont depuis longtemps soumis à certaines mesures de sécurité (notamment à des normes anti-incendie), mais la pandémie a souligné la nécessité d’aller plus loin en limitant la propagation des maladies au sein de ces espaces, ce qui implique d’adopter une approche plus holistique de la sécurité.

Créer des espaces de travail plus sûrs

Même si le coronavirus se transmet essentiellement par voie respiratoire, le respect des règles d’hygiène élémentaires telles que le lavage des mains présente des avantages à long terme. En effet, comme avec n’importe quelle autre maladie, il existe un faible risque de transmission par contact avec les surfaces, et une bonne hygiène des mains permettra de ralentir la propagation non seulement du coronavirus, mais aussi des rhinopharyngites et de la grippe.




Des stations de lavage des mains et un accès permanent aux produits de nettoyage rappelleront aux individus l’importance des bonnes habitudes en matière d’hygiène.

Qualité de l’air

La qualité de l’air représente un levier essentiel pour créer des espaces de travail plus sûrs. En interrogeant 32 000 employés dans 11 pays différents, Steelcase a d’ailleurs appris qu’il s’agissait là de la principale préoccupation des individus. L’amélioration de la qualité de l’air permettra non seulement de limiter la propagation du coronavirus et d’autres maladies transmises par voie respiratoire, mais aussi de réduire l’impact sanitaire des incendies, de la fumée et des allergènes.

Les espaces collaboratifs et sociaux situés dans des environnements ouverts permettent de faire circuler l’air et d’adapter le nombre de participants à une réunion. En outre, le mobilier lounge étant indépendant, ses différents éléments peuvent facilement être séparés afin de favoriser la distanciation.

Astuce : plutôt que d’installer les individus en face les uns des autres, il est préférable de les disposer en angle droit.



D’après nos recherches, les employés veulent un espace de travail non seulement sûr, mais aussi inspirant et performant.

Performance des finitions

Les surfaces souples créent une esthétique accueillante rappelant le confort de la maison, assurant ainsi la liaison entre le télétravail et le retour au bureau. De plus, la recherche montre que les tissus réduisent efficacement la transmission du coronavirus d’une surface à une autre.

Steelcase a demandé à un laboratoire indépendant de mener la toute première étude sur la durée pendant laquelle le virus demeure actif sur les surfaces du mobilier de bureau. Le laboratoire a fait les découvertes suivantes :

  • Au bout de 2 heures aucun virus actif n'était détectable sur le tissu recouvert de polyuréthane.
  • Au bout de 12 heures aucun virus actif n'était détectable sur le tissu 100% polyester.
  • Au bout de 24 heures la quantité du virus actif détectable sur la laine était réduite de 93,6%.

En d’autres termes, au bout d’une journée, presque aucune trace de virus n’était retrouvée sur ces trois matériaux.

    Cela étant, une désinfection reste nécessaire si l’on suspecte un cas de Covid-19, de grippe ou d’autre maladie dans les dernières 24 heures. Mais de manière générale, le nettoyage de routine devrait suffire à limiter les risques de transmission.

Nettoyage et désinfection

Afin de limiter la transmission des virus et des bactéries via les surfaces de travail, il convient de se poser trois questions :

  • Combien de personnes utilisent l’espace au quotidien ?
  • À quelle fréquence les surfaces sont-elles touchées ?
  • A quelle fréquence l'espace est nettoyé ?

Les entreprises peuvent ensuite se concentrer sur les surfaces les plus touchées, qui recèlent le plus de risques, notamment les tables, les poignées de portes et les accoudoirs dans les salles de réunion. Les surfaces peu touchées (assise et base des sièges, écrans, murs, sols et piètements) sont quant à elles beaucoup moins susceptibles d’être des vecteurs de contamination.

Par ailleurs, lorsqu’elles sont fréquentes et visibles, les opérations de nettoyage peuvent contribuer à rassurer les individus, surtout lorsqu’elles ont lieu dans des zones très passantes. Enfin, une désinfection est recommandée lorsqu’un cas de Covid est suspecté ou confirmé dans les dernières 24 heures.

« Dans la plupart des cas, un nettoyage des surfaces au savon ou au détergent suffit à réduire le risque de contamination »