Collaboration : les clés du succès

D’après des recherches récentes, les conditions jugées indispensables au succès de la collaboration sont universelles. Dans le cadre de son étude sur la collaboration active*, réalisée en 2019, Steelcase a interrogé plus de 3 000 dirigeants, managers et collaborateurs issus d’entreprises de diverses tailles en Australie, en France, en Allemagne, au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni. La collaboration active, nouveau concept inspiré des recherches de Steelcase sur les espaces d’apprentissage, décourage les comportements passifs et renforce la motivation.

Au vu des résultats de l’étude, il apparaît que le travail d’équipe est unanimement considéré comme primordial (d’après 97 % des répondants), notamment pour produire des idées innovantes (93 %). Les principaux obstacles auxquels sont confrontés les employés sont le manque d’accès aux bons interlocuteurs et aux informations, l’obsolescence des technologies et les nombreuses distractions. L’étude a également révélé un écart significatif entre la proportion d’individus souhaitant associer collaboration et mobilité (72 %) et celle en ayant vraiment la possibilité (53 %).

« L’étude a également révélé un écart significatif entre la proportion d’individus souhaitant associer collaboration et mobilité (72 %) et celle en ayant vraiment la possibilité (53 %). »

Étonnamment, les résultats sont relativement homogènes dans toutes les classes d’âge, et ils permettent d’identifier plusieurs facteurs de nature à renforcer la collaboration.

UNE COLLABORATION OPTIMALE

Voici ce que les sondés ont répondu à la question « Quelles sont les conditions à remplir pour que la collaboration soit optimale ? » :

64 % – Les membres de l’équipe doivent s’écouter.

  • Cet aspect est prioritaire pour les collaborateurs australiens et américains (70 %).
  • Il est très important pour les employés (67 %).
  • Il est également très important pour les employés des grandes entreprises (69 %).

60 % – Les membres de l’équipe doivent être fédérés autour d’un objectif commun.

  • Cet aspect est prioritaire pour les collaborateurs australiens (66 %).
  • Il est très important pour les employés et les managers (61 %).
  • Plus l’entreprise est grande, plus il est jugé important (63 % dans les entreprises de plus de 10 000 employés).

52 % – Les bons interlocuteurs doivent être présents.

  • Cet aspect est prioritaire pour les collaborateurs australiens (60 %).
  • Il est très important pour les employés et les managers (52 %).
  • Plus l’entreprise est grande, plus il est jugé important (54 % dans les entreprises de plus de 5 000 employés).

51 % – Les membres de l’équipe doivent s’inspirer du travail de leurs collègues.

  • Cet aspect est prioritaire pour les collaborateurs australiens (61 %) et américains (60 %).
  • Il est très important pour les dirigeants (54 %) et les employés (53 %).
  • Il est prioritaire pour les grandes entreprises (57 % dans les entreprises de 5 000 à 10 000 employés, 56 % dans les entreprises de plus de 10 000 employés).

49 % – Les membres de l’équipe doivent avoir accès à toutes les informations nécessaires.

  • Cet aspect est prioritaire pour les collaborateurs américains (56 %).
  • Il est également prioritaire pour les dirigeants (48 %) et les managers (47 %).
  • Il est également prioritaire pour les entreprises moyennes (50 % dans les entreprises de 5 000 à 10 000 employés).

44 % – Les sources de distraction doivent être limitées pour que l’équipe puisse se concentrer.

  • Cet aspect est moins important pour les collaborateurs japonais que pour ceux de tous les autres pays (25 %).
  • Hors Japon, la moyenne internationale s’élève à 48 %, tirée par l’Australie, pour qui cet aspect est prioritaire (55 %).
  • Cet aspect est plus important pour les dirigeants que pour les deux autres groupes interrogés (52 %).

43 % – L’équipe doit pouvoir afficher les informations pertinentes / les contenus élaborés.

  • Cet aspect est moins important pour les collaborateurs japonais que pour ceux de tous les autres pays (29 %).
  • Hors Japon, la moyenne internationale s’élève à 46 %, tirée par la France (51 %).
  • Cet aspect est plus important pour les dirigeants que pour les deux autres groupes interrogés (47 %).
  • Il est important pour les petites et les grandes entreprises (respectivement 45 % et 44 %).

La collaboration active incite les individus à s’impliquer physiquement, cognitivement et émotionnellement dans le processus d’idéation. Compte tenu des conditions requises pour assurer le succès du travail d’équipe et des avantages de la collaboration active par rapport à la collaboration passive, le Steelcase Applications Design Studio promeut les principes suivants en termes de conception d’espaces :

Encourager le mouvement : utiliser un mobilier peu encombrant afin de créer un espace répondant aux besoins des équipes et choisir des sièges favorisant les positions perchée ou debout.

Assurer une participation équitable : fournir des outils de co-création, notamment des dispositifs de collaboration performants, qui permettent à chaque membre de l’équipe de partager ses idées, d’apporter sa contribution et d’interagir avec les contenus.

Créer une connexion avec l’espace : concevoir un environnement accueillant et créer des espaces qui encouragent les individus à explorer de multiples solutions à l’aide des technologies intégrées.

*Les participants à l’étude sont des dirigeants, des managers et des collaborateurs australiens, français, allemands, japonais, britanniques et américains travaillant dans des entreprises de 500 à 1 000, de 1 000 à 5 000, de 5 000 à 10 000 et de plus de 10 000 employés.